Délogés ! Il fallait bien une semaine pour s'en remettre !
Il y a dix jours c'était weekend dans le sud pour les Bloga2. Direction Nice en avion (ça va plus vite) pour une ville que j'avais visitée il y a bien longtemps mais que Monsieur ne connaissait pas.
Nous avions fait le pari qu'à cette époque il ferait encore beau et, franchement, nous étions bien en dessous de la réalité !
Un temps splendide, même un peu trop chaud pour les nordistes que nous sommes. Le parapluie et les manteaux sont restés bien sagement dans notre valise et j'ai carrément regretté d'avoir pris mes bottines !
Pour commencer il faut dire qu'en arrivant à notre hôtel nous avons connu une grande première. Le jeune homme qui était censé nous donner la clé de notre chambre nous a annoncé sans aucune préparation psychologique que nous avions été délogés, et qu'il nous invitait donc à nous rendre dans un hôtel de la même chaine mais environ 500 mètres plus loin !
Je savais qu'on peut être débarqué d'un avion mais j'avoue que j'étais loin de penser qu'on pouvait être délogé d'un hôtel.
Le premier moment de surprise passé nous avons décidé d'attendre de voir notre chambre dans l'autre hôtel avant de manifester une légitime colère.
Finalement très satisfaits de notre logement nous avons fait contre mauvaise fortune bon cœur, d'autant plus que nous étions relogés dans l'avenue Jean Médecin qui est très commerçante et qui a tout de suite plu à Monsieur qui adôôôre le shopping !
Bref, après avoir pris connaissance de notre nid pour les deux jours nous avons commencé notre exploration de cette jolie ville.
Pour une première prise de contact nous nous sommes surtout concentré sur le vieux Nice, la colline du château, la promenade des Anglais et le port.
Alors si vous êtes prêtes (et prêts !), prenez une paire de chaussures confortables et commençons la visite guidée en découvrant la Place Masséna.
Une jolie place, très colorée, très grande. J'ai particulièrement apprécié les bonshommes perchés sur leurs colonnes qui sont éclairés de couleurs différentes la nuit.
Après la place, nous nous dirigeons vers le vieux Nice et rejoignons le marché aux fleurs.
Les couleurs et les odeurs sur cette place sont extraordinaires.
Le marché est très animé, ça sent la lavande, les épices, le savon de Marseille.... Un vrai bonheur !
Les fleurs sont présentes, bien sûr. Cependant on y trouve beaucoup de légumes, d'épices, de fruits ....
Un festival de couleurs sur les étals.
Nous entamons ensuite une pérégrination dans les rues du vieux Nice.
Cette partie de la ville est magnifique. En tout cas c'est tout ce que j'aime.....
De petites rues étroites et colorées ou nous déambulons le nez en l'air pour traquer le détail pittoresque le balcon fleuri, le linge qui sèche devant les fenêtres .... Un vrai paysage de cartes postales.
A chaque coin de rue, une petite enseigne, une église, une tâche de couleur.... Je ne sais plus où donner de l'appareil photo.
Et puis nous marchons, nous marchons et nous montons des escaliers. Moi qui croyait que Nice était plat !!!!
Fatale erreur .....
Bref, à la fin de notre première journée de visite nous étions MORTS !!!!!!!
Ce qui ne nous a tout de même pas empêché le second jour de remettre ça et de continuer à visiter.
Nous en avons même profité de notre passage au port pour choisir notre prochain bateau.
Il fait partie de ceux-ci mais par crainte d'attirer l'attention du Fisc nous ne pouvons vous dire lequel !!!!
Visite de la colline du château ; un grand rocher calcaire qui surplombe le ville.
Les ruines de ce qui fût une des plus puissantes fortifications de la région Méditerranéenne. Une vue imprenable sur la baie des Anges et sur les alentours de Nice.
Encore quelques heures pour bien s'écarquiller les mirettes , immortaliser quelques monuments.
Et retour à la maison, au dessus des nuages !
Vous imaginez bien qu'après tant d'émotions (on est pas délogé tous les jours) et d'activité physique une longue période de réadaptation a été nécessaire avant de reprendre le chemin du Web .....
Et pour ce retour je vais apporter mon soutien à Amaryves qui nous parlait dernièrement des noms pompeusement donnés aux recettes de certains magazines.
Après son Parmentier tout bleu tout bête je vais vous présenter mon
ANDOUILLE TOUTE CUL !
Les ingrédients :
Une belle andouille à cuire (fournie par Amaryves lors des journées du patrimoine ! )
2 bouillons cube de légumes
2 oignons
2 gousses d'ail
1 clou de girofle
1 giclée d'arôme MAGGI
thym, laurier
sel
poivre en grain
Un kilo de Pommes de terre à chair ferme
Persil
Huile d'olive
Préparer un bouillon corsé avec deux cubes de bouillon de légume délayés dans une quantité d'eau suffisante pour recouvrir votre andouille. Ajouter un oignon épluché et coupé en deux après y avoir piqué 1 clou de girofle.
Rajouter dans le bouillon une belle branche de thym, du laurier, les gousses d'ail épluchées, un peu de sel et du poivre en grains.
Mettre à chauffer et à ébullition plonger l'andouille (sans la piquer) dans le bouillon. Laisser frémir une vingtaine de minutes.
Retirer l'andouille du bouillon et la laisser refroidir.
Pendant ce temps faire cuire les pommes de terre en robe de chambre. Quand elles sont cuites les éplucher et les laisser entières.
Mettre un peu d'huile d'olive dans une poêle et dès qu'elle est chaude y ajouter les deuxième oignon, épluché et coupé en lamelles. Laisser cuire sans brunir puis ajouter les pommes de terre entières.
Couper l'andouille en grosses tranches et les mettre à réchauffer dans la même poêle que les pommes de terre. Laisser dorer .
Servir sur une assiette chaude les tranches d'andouille et des pommes de terre. Saupoudrer de persil haché.
Vous pouvez également accompagner d'une sauce à la moutarde à l'ancienne, mais franchement plus c'est cul meilleur c'est !
A+